Par choix ou pour des raisons pratiques, de nombreux étudiants optent pour une préparation des concours d’accès à l’ENM à distance. La part d’étudiants en distanciel a en effet tendance à augmenter depuis 2016, sans que cette augmentation soit uniquement imputable à la crise sanitaire. Il faut bien reconnaître que le distanciel présente de nombreux avantages, sous réserve de respecter certains principes.
La préparation en distanciel : d’indéniables avantages !
Le distanciel permet tout d’abord de passer moins de temps dans les transports et donc plus de temps à réviser ou à composer. Or, le temps et l’énergie sont précieux lorsqu’on prépare un concours aussi sélectif que celui de l’ENM ! Une demi-heure ou une heure de travail en plus chaque jour peut clairement faire la différence au bout de plusieurs mois de préparation.
Surtout, le distanciel offre une autonomie beaucoup plus importante en accordant au candidat la possibilité de déterminer lui-même ses priorités et son rythme de travail. Les candidats n’ayant pas tous les mêmes contraintes d’emploi du temps ni le même niveau de connaissances selon les matières, il est important de personnaliser au maximum son programme de révisions. S’adapter au rythme d’une préparation en présentiel, c’est prendre le risque de ne pas prioriser les révisions dont on aurait besoin, voire de décrocher. Il est bien évident qu’un candidat au premier concours qui est en master carrières judiciaires n’aura pas les mêmes besoins qu’un candidat au troisième concours qui exerce un métier à plein temps dans une entreprise sans lien direct avec le droit.
En distanciel, il vous appartient d’organiser vos journées librement en fonction de vos besoins et de composer dans l’ordre et à la fréquence que vous souhaitez. Dans le cadre de la préparation Mission-Magistrat du CFJ, certains candidats commencent par rendre deux notes de synthèse dès la première semaine de leurs révisions pour se confronter à ce nouvel exercice qui les inquiète plus particulièrement. D’autres préfèrent commencer par la culture générale car ils connaissent leur retard en la matière et souhaitent rapidement le combler. D’autres enfin commencent plutôt par le droit pénal, n’en n’ayant pas fait depuis plusieurs années. La prépa en distanciel, c’est une prépa « sur mesure » qui s’adapte parfaitement à vos besoins ! Encore faut-il rester vigilent et ne pas tomber dans les pièges du distanciel.
La préparation en distanciel : quelques conseils
Si une prépa en distanciel peut constituer une solution idoine selon votre profil, c’est à la condition de ne pas tomber dans certains écueils. Voici quelques conseils pour tirer le meilleur profit de ce format :
– aménagez-vous, idéalement, un espace de travail dédié en ayant à votre disposition, en permanence, vos codes et vos manuels ;
– prenez le temps de faire un planning de travail et de le réajuster régulièrement ;
– ne vous isolez pas : si la préparation est intensive, vous avez quand même la possibilité de vous ménager des moments de convivialité avec vos amis ou votre famille. Si vous connaissez d’autres candidats au concours vous pouvez créer un groupe de discussion pour échanger.
– n’hésitez pas à changer de lieu de travail. Cela peut être opportun pour ne pas tomber dans la monotonie. Vous pouvez, par exemple, composer en bibliothèque afin de bien dissocier l’espace de révisions et l’espace de composition.
– lorsque vous composez, respectez au maximum les conditions du concours : pas d’interruptions ou de distractions ! Vous devez vous entraîner dans le calme et en respectant le temps imparti. C’est indispensable si vous souhaitez véritablement progresser…
Si vous êtes inscrit à la préparation Mission-Magistrat, vous disposez d’outils qui vont vous permettre d’optimiser votre préparation à distance :
– l’accès à un tuteur qui vous permet d’élaborer une stratégie de révisions efficace et d’échanger ensuite régulièrement avec l’enseignant ;
– l’accès à une messagerie instantanée avec vos enseignants pendant toute la durée de la préparation vous permet de poser toutes vos questions et d’obtenir une réponse rapide.
Par Fanny Luxembourg, responsable de la prépa Mission Magistrat du CFJ