L’année dédiée à la préparation d’un concours est longue et jalonnée de périodes de confiance et de motivation, mais aussi de doutes et de stress. Afin de gérer au mieux les émotions négatives, quelques conseils seront apportés à cet effet. Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive, car chacun réagit différemment face au stress et peut adopter des stratégies variées pour l’appréhender.
Apprendre à gérer son stress
Il est tout d’abord essentiel de comprendre les signaux envoyés par le corps et l’esprit. Comme toute émotion, le stress a une origine (retard sur le planning fixé, approche des épreuves, incompréhension sur une notion juridique…), qu’il convient d’identifier pour le surmonter plus efficacement.
Une fois la source du stress détectée, il est indispensable de relativiser. Dans des périodes difficiles, il est utile de se rappeler le chemin déjà parcouru, surtout au vu des études déjà réalisées et des diplômes déjà obtenus. Vous devez également garder à l’esprit qu’un concours ne définit ni vos capacités, ni votre valeur personnelle ; qu’il existe d’autres voies d’accès à l’ENM, et même d’autres professions juridiques dans lesquelles vous pourriez pleinement vous épanouir !
Enfin, afin d’effacer le stress qui peut s’accumuler, le plus important est de se reposer. Le stress peut en effet résulter d’une fatigue mentale, qui s’installe après de longues séances de révisions. Il est alors nécessaire d’écouter ses besoins et de faire une pause, de s’offrir un week-end (en solo, en famille, avec ses amis ou en amoureux), dans le but de se ressourcer et de retrouver, au retour, une dynamique positive.
Empêcher l’arrivée du stress
Afin de faire obstacle à tout élément négatif qui pourrait vous importuner au cours de votre année de préparation, il faut cultiver des pensées positives et apprendre à se valoriser. Personnellement, j’ai pris l’initiative de réunir dans un bocal divers morceaux de papier contenant soit un compliment, soit un message d’espoir ou un souvenir joyeux, écrit par mes soins ou par mes proches, que je pioche dès que j’en ressens le besoin et qui me redonnent la motivation nécessaire pour continuer mon travail.
Il est aussi possible de se fixer de petits objectifs à l’issue desquels vous pouvez vous attribuer une récompense en fin de journée (regarder un épisode d’une série, faire une séance de sport, préparer un gâteau, etc.), en fonction de vos passions et de vos envies. L’important ici est de ne pas s’imposer un rythme trop exigeant. En effet, se fixer des objectifs trop ambitieux et à trop long terme peut amener à l’existence de zones d’ombre, et donc à des incertitudes et du stress. Il faut alors se rappeler que cette année de préparation s’apparente à un marathon et non à un sprint, qu’il ne sert donc à rien de courir à vive allure et de s’épuiser, l’objectif final étant d’atteindre l’arrivée. Rien ne sert de courir, il faut partir à point !
Enfin, le conseil le plus précieux que je puisse transmettre reste celui de la communication. Il est ô combien essentiel de parler avec ses proches et d’exprimer ses moments de fragilité, mais aussi de partager doutes et interrogations, par exemple lors des séances de tutorat. Une voix extérieure peut nous offrir une perspective différente et nous aider à nous ressaisir, avant d’entrer dans un cercle vicieux se caractérisant par une période de démotivation et un manque de productivité. Nous pouvons également nous soutenir entre nous. Même si nous préparons tous un concours et que la concurrence est de mise, nous sommes néanmoins dans une situation similaire, et nous sommes parfois les seuls à nous comprendre, de sorte que la solidarité ne nous sera que bénéfique. Il existe à cet effet différents canaux à solliciter : groupes sur les réseaux sociaux, travail en équipe, cohésion entre étudiants d’un même master, etc.
Peu importe que le stress soit omniprésent ou temporaire, l’essentiel est de l’apprivoiser. Pour cela, souvenons-nous que nous avons tous les capacités nécessaires pour réussir ce concours. Alors positivons et croyons en nous !
